vendredi 8 décembre 2017

Trump sur Jérusalem : négocier avec soi-même pour soi-même

Source: Capture d'écran de CNN qui rapporte (8 décembre 2017) des manifestation de rues à Jérusalem

Depuis quelques jours, on se questionne sur le pourquoi du pourquoi et surtout, sur le pourquoi du maintenant, dans la décision de Donald Trump d'annoncer en ce 6 décembre 2017, sa décision de reconnaître Jérusalem comme seule et unique capital de l'État d'Israël.

Certes, le nombre et l'ampleur des analyses entendues et lues dans les médias dépassent et de loin, mon seuil de compétence. De telle sorte que j'ai rencontré rapidement le Peter du Principe du même nom et donc, mon incompétence dans ce que l'on pourrait appeler la « donaldologie », une science qui allie analyse politique et psychologie. Ceci étant, ne reculant devant rien, je vous annonce que je deviens le premier « Donaldologue » sur cette Terre. Voici donc ma première analyse des récents événements concernant la question de Jérusalem avec comme prémisse de base, les trois points suivants.

1) Cinq techniques psychologiques utilisées par Donald Trump


Si vous lisez le texte proposé, c'est la technique 3 que je recherchais intuitivement et le texte en question a mis des mots sur mon intuition. Donc, je cite : « Être clivant : Certains l’on comprit, l’impopularité peut vous rapporter gros … Donald Trump l’a compris ! Il y a un principe qui dit qu’en essayant de plaire à tout le monde, on ne plait à personne. Mais si vous essayez de plaire au moins à un groupe ciblé, vous serez très populaire auprès d’eux. »

2) Nicolas Sarkozy

Je n'ai pas retrouvé la source exacte de ce qui suit. Mais ceux et celles qui sont familiers avec la politique française et son ancien président, reconnaîtront sinon ses paroles exactes du moins le sens sarkozisme des paroles que je lui prête : « En politique, on ne demande pas, on prend. » Gaétan Barette, ministre de la Santé au Québec applique la même méthode qui n'accorde aucune considération aux autres.

3) Diviser pour régner

C'est une technique vieille comme le monde. Pour le Donald, elle consiste à démoniser le peuple arabe en associant musulman et terrorisme pour satisfaire son électorat de droite et d'extrême droite.

Conclusion

Le Donald dont la première année comme président a été calamiteuse, au point de réduire considérablement le prestige et la crédibilité des États-Unis dans le monde, avait besoin d'un succès pour terminer 2017. Sachant fort bien qu'il ne pourrait pas faire l'unanimité, il a décidé de remplir au moins une de ses promesses électorales pour satisfaire son égo narcissique. Il a donc recherché un truc facile, à l'extérieur des États-Unis et qui pourrait marquer l'imaginaire de sa base électorale, en considérant que peu importe, les libéraux de Démocrates continueraient de le détester.

Le Donald a donc décidé de reconnaître Jérusalem comme capital de l'État hébreu, contre l'avis général, même celui de l'Arabie Saoudite, du moins en apparence. Bref, il brasse le cocotier et il se fout de ce qui en tombera. Il prend en ne posant pas de question et au Diable les Palestiniens, les musulmans et tout le reste. Donald first en accentuant les clivages dans son propre pays et au niveau international.

Bref, Donald Trump avec cette décision sur Jérusalem n'avait qu'un seul but : satisfaire son égo démesuré de narcissique et de psychopathe.

Jocelyn Daneau, jocelyndaneau@gmail.com


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