samedi 28 avril 2018

Alexandre Bissonnette - Qu'on passe à autre chose


Encore ce matin dans les médias, on nous sert du Alexandre Bissonnette. Vous savez, le jeune tueur menteur et narcissique de la Mosquée de Québec. En fait, celui-ci est devenu une véritable industrie. Il l'est pour les journalistes, chroniqueurs et blogueurs de tout acabit incluant votre humble serviteur. Il l'est pour l'ensemble du système judiciaire qui de semaine en semaine, se nourrit de cette cause, en particulier les 2 avocats de l'aide juridique payés par les bons payeurs de taxes que nous sommes. Sans oublier la tonne de psychiatres, psy et autres spécialistes qui se présentent devant le jour Huot pour essayer de détricoter Bissonnette avant de le retricoter pour essayer d'en faire un je ne sais quoi.

Arrêter, la cour est pleine. Si le système de justice est si peu efficace au Québec, toujours en retard sur tout, avec maintenant l'arrêt Jordan pour y mettre un peu de rigueur, le procès Bissonnette est l'illustration au carré des dérives de celui-ci.

On sait depuis le 29 janvier 2017, date de la tuerie en question, qu'Alexandre Bissonnette est le coupable. Sans vouloir faire de la justice expéditive comme au Moyen-Âge, ne pourrait-on pas faire preuve de gros bon sens pour accélérer les choses? Surtout que dans le cas présent, l'accusé s'est déclaré coupable. Présentement, la sauce est étirée à n'en plus finir. Tellement que les représentations sur sentences auront lieu en juin 2018 et qu'ensuite, celle-ci ne sera prononcée définitivement, ce que l'on comprend, qu'en septembre 2018. Milles excuses, mais c'est du délire par application excessive du principe de précaution, le tout sur le dos du contribuable qui paye pour tout ça. Il n'y a qu'à penser à tout l'onéreux système de sécurité à mettre en place pour accompagner Bissonnette, dont la présence est requise à chacune des séances du tribunal.

Le procès Bissonnette est terminé depuis longtemps. Alors, le juge – Huot - dont c'est la fonction de juger et donc de décider, a-t-il besoin consulter autant tout un chacun avant de statuer sur la peine finale du coupable? Les victimes ont le droit fondamental de se faire entendre dans cette cause. Mais à un moment donné, il faut que le tout arrive à son terme pour passer à autre chose.

J'ai déjà donné mon opinion sur la sentence appropriée pour Bissonnette : 150 ans (voir Alexandre Bissonnette où les chemins de l'oubli). Je n'ai pas changé d'idée.

Plusieurs esprits bien pensants parlent de lui donner une sentence lui permettant d'avoir espoir qu'un jour, il pourrait être libéré. Pourquoi? Pourquoi donner de l'espoir à cet individu? Au nom de quelle logique? Celle de la réhabilitation? Ne soyons pas hypocrites, qui voudra d'Alexandre Bissonnette dans 25 ans?

Ce n'est pas manquer de compassion que de l'écrire, que du réalisme devant son crime odieux. Je sais, il faut se mettre au-dessus de la mêlée pour avoir une opinion éclairée sur le sujet. Justement, quand j'élève le niveau de mon jugement, j'en arrive toujours à la même conclusion : « 150 ans » me convient. J'en ai assez des sentences bonbon où les intérêts des criminels ont souvent préséance sur ceux des victimes.

Le procès d'Alexandre Bissonnette a assez duré. Que le juge Huot fasse ce pourquoi il est juge, qu'il juge et qu'on passe à autre chose. En espérant que les 2 avocats de l'aide juridique payés par nous-mêmes, n'aillent pas en appel sur la sentence, pour encore plus, faire durer le festival des heures changeables.

Jocelyn Daneaujocelyndaneau@gmail.com



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