Décision
facile, naturelle, j'ai décidé que s'il ne devait rester qu'un seul
macho sur Terre, ça serait moi. En fait, c'est un sujet que j'ai
abordé récemment, mais j'y reviens, non pas pour parler de la
multiplication des excuses de Justin Trudeau en vue de javelliser
notre monde, mais pour me questionner sur notre premier ministre
qui devient une espèce de braillard international. Verrait-on Vladimir
Poutine, le kleenex continuellement à portée de main à s'essuyer
la larme à propos des injustices russes, soviétiques ou mêmes,
staliniennes? Ce qui est fait est fait, on peut le regretter, en
prendre acte et améliorer les choses, mais de là à continuellement
brailler en public sur l'histoire de l'humanité et ses injustices,
trop c'est comme pas assez. Certes, Barack Obama a pleuré en direct
à la télévision lors des événements liés au massacre de Newton,
mais là, nous sommes dans un autre registre et il ne faudrait pas
confondre les situations.
Dans
ma revue de presse de la semaine, il y a sur le sujet, des points de
vue opposés. Du Trudeau
qui braille
de
Bock-Côté dans le Journal de Montréal qui me rejoint, à l'article
de Les
larmes de Trudeau
de Rima
Elkouri dans
La Presse +
qui
trouve que Justin est le nouvel homme, il y a les
opinions de mes
copains de la brasserie de notre 5 à 7 hebdomadaire du jeudi soir.
On est tous des gars, la cinquantaine, macho à géométrie variable,
quelques séparatistes, bref, des pures laines non-montréalistes
qui
n'avons pas honte de ce que nous sommes, et
nous sommes tannés de voir le premier ministre du Canada brailler
continuellement à la télévision.
N'en déplaise à tous les adeptes de l'écriture inclusive et
aux
« Manon
Massé »
castratrices
de ce monde qui détestent
l'utilisation du singulier.
Au-delà
de l'image que projette internationalement notre larmoyant premier
ministre, qui doit bien
faire rire Donald Trump
ou Xi
Jinping,
le
président-empereur chinois qui le recevra dans quelques jours, la
grande
question de ce 5 à 7 était de savoir comment notre Justin se
comporterait en cas de crise majeure le mettant sur le « spot »
des jours durant? Tous se souviendront de la classe et de la hauteur
du duo André Caillé/Lucien Bouchard lors du Verglas 1998,
lesquels
pour l'occasion avaient
fait preuve d'un leadership exemplaire.
Nous
pouvons comme citoyen, nous poser raisonnablement des questions sur
la nature du leadership de Justin Trudeau, lui qui entame la seconde
moitié de son mandat obtenu le 19 octobre 2015. Depuis cette date,
force est de constater qu'il a raté la plupart de ses rendez-vous
avec son rôle de leader : multiplication des selfies sur la
scène internationale comme en Turquie, ratage majeur lors de la
tempête Irma où de nombreux Canadiens étaient pris dans les
Caraïbes, prises de parole souvent creusent et mollent dans la
majorité des situations, etc.
A
contrario, c'est un premier ministre « normal »
qui semble mener une vie normale comme père de famille et époux
normal. Cette plate normalité, selon les sondages, indique qu'il a
des chances d'être réélu dans 2 ans. Comme Justin Trudeau le
dirait, le « Monde veut encore plusse de Canada »
comme Jean Chrétien qui disait que le « Canada est le
plusse beau pays du monde ». Moi et ma gang, on veut
moins de « Trudeau Show » et je pense que
nous ne sommes pas les seuls.
En
fait, en cas de crise, j'aurais « plusse »
confiance en Jean Chrétien ou même en Stephen Harper pour être aux
commandes que Justin Trudeau. Pleurer d'accord, cela nous arrive
tous, il y a des moments dans la vie où cela arrive. Mais le faire à
répétition à la télévision comme premier ministre d'un pays
comme le Canada, disons que j'ai des réserves. J'ai surtout des
réserves sur un Justin Trudeau, comme premier ministre du Canada, en
cas de situation le moindrement tendue.
Jocelyn
Daneau, jocelyndaneau@gmail.com
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